L’ondine aux genêts

65 x 50 cm

Dessin aquarellé sur papier. 2025

Je suis frappé d’étonnement lorsque de vigoureux embruns maritimes m’assaillent comme en plein vent sur une côte escarpée d’Irlande. Règne à l’intérieur de cette serre une fraîcheur océane bien différente de la moiteur tropicale que je quitte à l’instant. L’eau du bassin remue autant qu’une mer ventée et mon visage reçoit de plein fouet l’iode charrié par la brise marine qui souffle à présent. La petite magicienne aura enclenché la soufflerie sans que je l’aie vue agir. Je m’interroge tout de même quant à la prouesse technique d’une telle machinerie installée en plein centre-ville.

Comment peut-on recréer entre quatre murs cette impression venue de l’océan ?

Citation extraite du livre : Le passant des Heures, Pierre GAEL, éditions Bod, 2024.

 

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